Votre médecin vous propose une injection de plasma riche en plaquettes autologue (A-PRP), c’est un acte réalisé sous contrôle radiologique.
Elle sera pratiquée avec votre consentement, vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de la refuser.
Le A-PRP correspond à une préparation de plasma (la fraction liquide du sang) dans lequel les plaquettes (les éléments sanguins responsables de la coagulation) ont été concentrées, par un processus de centrifugation. Ce A-PRP est utilisé comme source de facteurs de croissance, petites protéines connues pour jouer un rôle de première importance dans le processus de réparation et de cicatrisation des zones tissulaires lésées.
L’infiltration directe sur le site de lésion permet de rendre immédiatement disponible les facteurs de croissances en quantité beaucoup plus importante qu’habituellement par votre sang circulant. Par ailleurs, il est préparé exclusivement à partir de votre propre sang ; il s’agit par conséquent d’une préparation dite autologue, ce qui minimise les risques de rejet ou d’allergies possibles.
Une prise de sang est réalisée (prélèvement d’environ 15ml). Le sang prélevé est placé dans une centrifugeuse pendant 5 minutes.
Après une désinfection du point de ponction, le concentré plaquettaire est injecté de façon stérile au niveau de la lésion.
L’injection intra-articulaire de A-PRP peut entrainer parfois des manifestations locales transitoires telles que l’apparition d’hématomes ou de rougeurs au site d’injection. Aussi il est possible de ressentir une sensation de chaleur et de tension superficielle au niveau du point de ponction. Dans le cas où ces symptômes persisteraient plus que 3 jours, prenez contact avec votre médecin.
Dans de très rares cas et chez des patients présentant un potentiel allergique important, des œdèmes peuvent survenir suite à un processus inflammatoire plus important que la normale. Informez-en immédiatement votre médecin afin qu’il vous prescrive un traitement adapté et veuillez toujours à l’informer si vous avez des antécédents d’allergies.
Le prix d’une injection de A-PRP est de 150€, non pris en charge par la sécurité sociale. Une facture vous sera remise pour effectuer une demande de remboursement auprès de votre complémentaire santé.
A- Le plus souvent dans un but diagnostique
L'examen est réalisé en deux temps : un temps arthrographique et un temps scannographique.
Le premier temps de l'examen a lieu au rez de chaussé de la clinique au niveau de l'entrée principale en radio A. Il consiste à injecter un produit de contraste (Hexabrix) à l'intérieur d'une articulation afin d'étudier son contenu (cartilages, ménisques,.) et l'état de certaines structures adjacentes (ligaments, os, tendons,.). La piqûre est le seul moment désagréable de l'examen mais elle se fait sous anesthésie locale et sous contrôle télévisé. Elle est suivie par l'injection du produit de contraste qui elle est parfaitement indolore. Différents clichés radiologiques sont pris. La prise de ces clichés dure entre 1 et 5 minutes suivant les articulations.
Elle est poursuivie par la réalisation du scanner (radiologie B au sous sol).
Le produit de contraste se résorbera spontanément en quelques heures par passage dans la circulation sanguine puis dans les urines.
B- Parfois dans un but diagnostique et thérapeutique
Injection intra-articulaire de cortisone (indolore) pour réduire l'inflammation de la synoviale et calmer les douleurs. Dilatation de la capsule articulaire à l'aide de Xylocaïne si il existe un enraidissement de l'articulation concerné (épaule-hanche-cheville...) ce qui va permettre d'améliorer la mobilité articulaire.
Ces complications sont tout à fait exceptionnelles :
Il ne faut pas être à jeun.
N'oubliez pas d'apporter vos anciennes radiographies, scanner ou IRM.
Prévenez-nous lors du rendez-vous et le jour de l'examen si :
Suivez bien les recommandations du Radiologue et du Technicien Manipulateur.
Lors de la prise de clichés, essayez de rester immobile.
La piqûre est réalisée sous anesthésie locale et dure en moyenne 3 à 5 minutes.
Ne pas trop vous servir de l'articulation dans les 48 heures suivantes : éviter le sport ou une activité physique soutenue. Cela permet d'éviter douleur et épanchement.
Si des douleurs surviennent durant la journée et notamment le soir de l'examen, n'hésitez pas à recourir aux médicaments antalgiques et anti-inflammatoires que votre médecin vous a déjà prescrits et à poser une vessie de glace sur l'articulation sensible.
Dans la très grande majorité des cas, de telles mesures viennent à bout des douleurs.
Si des douleurs, un gonflement de l'articulation ou une fièvre persistait ou survenait dans les jours qui suivent, il faudrait nous appeler ou appeler votre Médecin traitant sans délai. En effet, toute ponction comporte un très faible risque d'infection. Nous prenons toutes les précautions d'asepsie afin de l'éviter.
Pour vous soulager de votre lombalgie ou de votre lombo-sciatique.
Il s'agit de l'injection d'un médicament anti-inflammatoire (corticoïde de type Hydrocortancyl) dans une petite articulation située à l'arrière des vertèbres.
C'est la confrontation des données de l'imagerie (radiographies, scanner ou IRM) et du siège de la nature de votre douleur (lombalgie ou lombosciatique) qui a permis à votre Médecin de préciser au Radiologue la ou les articulation(s) qui est (sont) probablement responsable(s) de votre douleur.
L'effet anti-inflammatoire et donc antalgique sera optimum car l'injection est ciblée. Comme toute thérapeutique, le résultat clinique ne peut être assuré à 100% : il est évalué entre 70% et 80% de bons et très bons résultats suivant les études.
Après désinfection de la peau à l'aide de Bétadine, une aiguille fine est placée sous anesthésie locale et sous contrôle radioscopique dans l'articulation sous contrôle radioscopique. Arrivé à destination, on injecte le produit de contraste iodé afin de vérifier, grâce à une radiographie (arthrographie), que l'on est bien dans l'articulation. On peut alors injecter le corticoïde (Hydrocortancyl).
Si cela est cliniquement necessaire, il est réalisé dans un deuxième temps une épidurographie à visée elle aussi thérapeutique. L'aiguille de ponction est mise en place dans l'espace épidural. La bonne position de l'aiguille est vérifiée par l'injection de produit de contraste. Cette épidurographie permet de s’assurer de l’absence de passage vasculaire du produit de contraste. Une telle éventualité contre-indique de façon formelle l’injection de l’Hydrocortancyl (risque de complication neurologique exceptionnelle mais grave). Si le produit de contraste reste bien dans le secteur épidural on procède alors à l’injection d’Hydrocortancyl puis l'aiguille de ponction est retirée, la procédure est terminée. Des clichés seront pris durant l'examen et vous seront délivrés avec le compte-rendu de l’examen.
Ces complications sont tout à fait exceptionnelles :
Il ne faut pas être à jeun.
N'oubliez pas d'apporter vos anciennes radiographies, scanner ou IRM.
Prévenez-nous lors du rendez-vous et le jour de l'examen si :
Une période de repos stricte de 12 heures est nécessaire. La diminution de la douleur survient progressivement.
Vous avez une calcification qui s'est formée dans un tendon autour de l'articulation de l'épaule, ce qui provoque des douleurs vives qui irradient vers le bras et qui sont souvent nocturnes. Parfois il existe déjà une limitation douloureuse du jeu articulaire de votre épaule.
L'examen consiste à retirer, à l'aide de deux aiguilles, la majeure partie de cette calcification. En effet, la majorité des calcifications des tendons de l'épaule consiste en un amas de « sable » calcique, similaire à de la craie pilée au sein d'une petite poche dont les parois sont aussi en calcium.
On pratique d'abord une anesthésie locale, puis guidé par la radioscopie télévisée, on place la pointe des aiguilles au sein de la calcification. Par ces aiguilles, on « lave » la calcification avec le produit anesthésique. Ce produit anesthésiant (xylocaïne) dissout le calcium. Il est injectée par l'une des aiguilles, se charge en cristaux de calcium et ressort par l'autre aiguille de ponction sous la forme d'une bouillie blanchâtre.
En fin d'examen, l'injection d'un corticoïde (Diprostene) permet de prévenir une douleur excessive dans les jours qui suivent ce geste.
Au total, nous espérons aspirer en grande partie la calcification et venir ainsi à bout de votre douleur. L'efficacité de cet examen est de l'ordre de 80% de bons ou très bons résultats suivant les séries.
Nous voudrions maintenant vous faire un certain nombre de recommandations :
Ces complications sont tout à fait exceptionnelles :
Il ne faut pas être à jeun.
N'oubliez pas d'apporter vos anciennes radiographies, scanner ou IRM.
Prévenez-nous lors du rendez-vous et le jour de l'examen si :
Suivez bien les recommandations du Radiologue et du Technicien Manipulateur.
Lors de la prise de clichés, essayez de rester immobile.
La piqûre est réalisée sous anesthésie locale et dure en moyenne 3 à 5 minutes.
Il vous est conseillé de ménager votre épaule et de poser une vessie de glace sur l'articulation sensible dans les 48 heures suivantes.
Une prescription de médicaments antalgiques pour 3 jours vous sera délivrée au décours de l'examen.
Cela permet d'éviter douleur et épanchement.
Dans la très grande majorité des cas, de telles mesures viennent à bout des douleurs.
Si des douleurs, un gonflement de l'articulation ou une fièvre persistait ou survenait dans les jours qui suivent, il faudrait nous appeler ou appeler votre Médecin traitant sans délai. En effet, toute ponction comporte un très faible risque d'infection. Nous prenons toutes les précautions d'asepsie afin de l'éviter.
Une radiographie de l'épaule sera réalisée à J+10 par le radiologue qui vous a soigné. Il évaluera le résultat radiologique et surtout clinique (disparition des douleurs et mobilité normale de votre épaule). Il vous conseillera en cas de douleurs résiduelles ou de récupération incomplète de la mobilité, et vous indiquera comment éviter dans la mesure du possible la récidive.
Pour vous soulager de votre CERVICALGIE ou de votre NEVRALGIE CERVICO-BRACHIALE.
Il s'agit de l'injection d'un médicament anti-inflammatoire (corticoïde de type Hydrocortancyl) dans une petite articulation située à l'arrière des vertèbres. C'est la confrontation des données de l'imagerie (radiographies, scanner ou IRM) et du siège de la nature de votre douleur qui a permis à votre Médecin de préciser au Radiologue la ou les articulation(s) qui est (sont) probablement responsable(s) de votre douleur.
L'effet anti-inflammatoire et donc antalgique sera optimum car l'injection est ciblée. Comme toute thérapeutique, le résultat clinique ne peut être assuré à 100% : il est évalué entre 70% et 80% de bons et très bons résultats suivant les études.
Après désinfection de la peau à l'aide de Bétadine, puis anesthésie locale (à l'aide de Xylocaïne), l'aiguille est placée sous contrôle radioscopique dans l'articulation. Arrivé à destination, on injecte également un produit de contraste iodé afin de vérifier, grâce à une radiographie (arthrographie), que l'on est bien dans l'articulation. On peut alors injecter le corticoïde (2,5 ml d'Hydrocortancyl). Quelques clichés seront pris durant l'examen et vous seront délivrés.
Ces complications sont tout à fait exceptionnelles :
Il ne faut pas être à jeun.
N'oubliez pas d'apporter vos anciennes radiographies, scanner ou IRM.
Prévenez-nous lors du rendez-vous et le jour de l'examen si :
Suivez bien les recommandations du Radiologue et du Technicien Manipulateur.
Lors de la prise de clichés, essayez de rester immobile.
La piqûre est réalisée sous anesthésie locale et dure en moyenne 3 à 5 minutes.
La diminution de la douleur peut survenir dès le soir ou le lendemain de l'examen ou progressivement sur une semaine à 10 jours.
Si vous aviez de la fièvre ou une importante douleur faisant craindre à une infection dans les jours qui suivent l'examen, il faudrait sans délai nous appeler ou appeler votre médecin traitant.
En effet, toute ponction comporte un très faible risque d'infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions d'asepsie nécessaires pour l'éviter.